CUENCA
Nous arrivons sous la pluie, et Nancy, la nièce de Selva, nous ouvre sa maison pour installer nos affaires.
La vieille ville de Cuenca, malgré la pluie et la grisaille, est bien sympathique. Il y a des dizaines d’églises à visiter, un marché de fruit et légumes couvert où il fait bon d’aller faire un tour et de découvrir de nouvelles saveurs (dont un espèce de litchi à long poil par exemple).
Le musé du Panama, le fameux chapeau qui ne tient pas du tout son nom de son pays : le musée Baranco.
Pour 30 dollars, il est possible de se faire faire son propre chapeau !
Vous pouvez choisir la couleur, la forme, la taille, ainsi que le tissus qui en fera le tour ! Bref, votre propre Panama personnalisé ! Un super souvenir… Qui s’est malheureusement oublié 2 jours après dans le bus pour Baños.
Avec le fils de Nancy, nous partons nous défouler et découvrir le Squash (pour ce qui ne connaissent pas, c’est un peu comme du tennis, dans une pièce à 4 murs, où il faut taper la balle sur un des murs dans le but que son adversaire ne la récupère pas).
Nous passons une soirée entière à courir dans tous les sens, et ça fait tellement du bien !
BANOS
LE SAUT DU PENDULE
Cuenca est une grande ville, cependant nous préférons la nature et les activités !
C’est donc tout naturellement que nous nous arrêtons à Banos, qui est une ville dans le même style que Pucon, au Chili : il y a beaucoup d’activités à réaliser !
Nous commençons par nous jeter dans le vide par dessus un pont 😉
Non, ce n’est pas un saut à l’élastique, c’est le saut du pendule. Contrairement à l’élastique, c’est une corde qui ne s’étire pas, qui va nous permettre de sauter, et de basculer de droite à gauche, tout comme le fait un pendule, d’où son nom ^^
Au premier abord, quand nous voyons une corde non élastique nous nous posons des questions, mais une simple vidéo explicative de l’agence nous permet vite de comprendre et de se jeter…
Enfin, pas si facile que ça pour Camille, qui hésite tellement que le gentil monsieur qui s’occupe de l’activité lui donne un petit coup de « pousse », et hop, la voilà dans le vide, à crier de peur 😉
Pour sa défense, personne n’est passé avant elle, et elle ne savait pas du tout à quoi s’attendre !
Allan saute juste derrière avec plus d’assurance. En même temps c’est un mec, il n’avait pas le droit de faire la fillette ^^
Pour 5 dollars il est possible de récupérer photos et vidéos du saut, nous sautons donc sur l’occasion !
LA BALANÇOIRE DE LA MORT
Avez-vous entendu parler de la balançoire la plus « effrayante » du monde ? Celle où l’on a l’impression qu’on va sauter dans le vide ?
Et bien, elle se trouve à Banos justement, et nous allons la tester !
Pour la petite anecdote, on nous avez dis qu’il y avait une demi heure de marche pour monter à la Casa Del Arbol, où se trouve la balançoire, donc nous avons commencé notre chemin à pied…
C’était sans compter le fait qu’un taxi transportant déjà deux touristes s’arrête pour nous proposer de le partager.
Nous lui répondons « non merci, nous allons y aller à pied », mais il nous répond : « alors vous verrez la balançoire demain ! »
Quoi ? Comment ca ? Il n’y a pas une demi heure de marche ?
Et bien en fait non, il y a bien une demi heure, oui, mais en taxi, voir même 40min, et ça monte sec !
Nous sommes un peu déçu, car nous savions qu’il y avait des bus à 50 cents pour y monter, et le taxi nous coute 5 $ …
Bref, nous voulons tout de même y aller, et 40 minutes plus tard nous arrivons à l’entrée.
Et là, déception totale…
Nous nous attendions à voir des touristes, certes, mais il y en a vraiment beaucoup, la balançoire est tout simplement une planche de bois, avec deux morceaux de cordes, accrocher à une tige d’acier en haut d’une cabane toute neuve … bref, pour l’authenticité du lieu nous repasserons !
Alors oui, il y a deux balançoires, ce qui permet aux touristes qui font la queue pour y accéder (comme à Disney), d’attendre un peu moi longtemps.
Nous sommes tout de même venu ici pour nous balancer dans le vide, alors nous faisons la queue comme tout le monde.
En effet, nous avons légèrement l’impression de nous balancer dans le vide, mais de la à dire que c’est impressionnant (il faut dire que la veille nous avons sauté d’un pont de 100m, c’est peut être ça aussi ^^).
Nous faisons quelques photos et vidéos tout de même, mais les gens derrière se font entendre, et nous leur laissons la place. Nous passons le temps qu’il nous reste à profiter de la vue qui est tout de même magnifique à cette hauteur !
Voilà, 40 min de taxi, 10 dollars à deux, 2 dollars l’entrée pour 5 minutes sur une balançoire qui était censé nous donner de belles sensations … Bref, nous sommes déçus, mais ce n’est pas la première fois et ce ne sera pas la dernière !
LA ROUTE DES CASCADES
Le lendemain, nous partons louer des vélos pour toute la journée, et nous allons longer la route des cascades !
Une balade bien sympa, puisqu’elle est quasiment tout le temps en descente ou en plat, et à la fin nous avons simplement à déposer nos vélos dans un camion qui nous ramène à la ville !
Sur le chemin, nous passons le long d’un tas de cascades (d’où son nom), et de plusieurs tyroliennes !
Nous décidons de nous arrêter pour un peu de sensation dans le vide !
L’agence où nous avons loué les vélos nous avait conseillé la première tyrolienne, plus impressionnante que les autres. Nous nous y arrêtons donc.
Ici, il est possible de sauter à deux en même temps, deux câbles étant accroché l’un à coté de l’autre. Mais lorsque nous leur demandons de partir en même temps, on nous répond qu’à cette heure ci il n’y a pas assez de personnel pour ça… Conclusion : n’y aller pas entre midi et deux.
Nous partons donc l’un après l’autre, nous nous élançons dans le vide, à plat ventre, comme superman, et nous survolons la rivière plus de 100m au dessous de nous, et arrivons au dessus de la cascade, avant d’arriver au point de chute.
800m de glissade dans un sens, 800m dans l’autre !
Une activité pas riche en sensation forte, mais ce survol face à la cascade est magnifique !
Nous reprenons ensuite nos vélos, et direction la dernière cascade : la Cascade Del Paillon, la plus connue et la plus grande !
Il paraît que nous pouvons même aller derrière, nous allons vérifier ça tout de suite.
Arrivés à l’entrée, nous garons nos vélos, et marchons environ 20 minutes pour y accéder (contre 1 heure annoncé…allez savoir ^^).
La cascade est splendide, et le bruit de l’eau se jetant dans le vide, nous rappel les merveilleuses chutes d’Iguaçu que nous avons découvert au tout début de notre voyage !
Des escaliers nous permettent de descendre au plus près de la chute, mais notre attention se tourne vers un petit trou dans la roche, suivi d’un tunnel très bas, qui mène plus haut, se rapprochant de la cascade.
C’est à croupis que nous décidons d’emprunter ce chemin ! Et nous avançons à croupis sur une bonne 40aines de mettre, avant d’arriver sur des marches qui nous emmènent, en effet, derrière les chutes !
Avant ça, nous posons sac et appareil photo, les gens qui en ressorte on l’air d’avoir pris une bonne douche 😉
Et là, c’est la douche froide, et au vrai sens du terme ! Nous sommes trempé, mais tout comme lors de notre viré en bateau sous les chutes d’Iguaçu, nous ressentons la puissance impressionnante de l’eau se laissant allé à une chute vertigineuse !
Nous passons plus loin sur le pont en bois qui survole la rivière dans laquelle se jette cette cascade, et nous pouvons l’admirer de plus loin, dans son intégralité, sans recevoir une goutte !
C’est là que nous rencontrons Océane et sa maman.
Océane nous l’avions découvert sur internet, grâce à Globe Dreamer, un projet lancé sur internet qui proposait d’offrir une certaines sommes d’argents à des futures voyageurs pour qu’ils puissent partir, en échange d’articles, de vidéos et de photos tout au long de leur périple !
Nous avions, tout comme Océane, tenté notre chance, sans y parvenir (bien que Océane ai été plus loin que nous dans les sélections, c’est pour cela que nous avions entendu parler d’elle).
Bref, nous avons pas mal discuter de ce projet, qui est, d’après nous, totalement inégale et injuste, puisqu’ils ont donné de l’argent (et pas qu’un peu : jusqu’à 8000euros) à des gens qui sont partis et ne produisent aucune vidéos, et ne donnent aucune nouvelle …
Bref, nous nous sommes bien acharnés, mais nous avons passé un bon moment, et nous avons pris rendez-vous pour un bon restaurant le soir même !
Il est temps de rentrer maintenant, nous sommes bien fatigué d’avoir pédalé (en descente oui oui :p), nous mettons donc nos vélos dans le camion, et rentrons nous préparer pour un bon repas.
LATACUNGA
Cette ville est le point de départ pour grimper au sommet du volcan Cotopaxi, un des plus haut d’Équateur !
Nous partons nous renseigner sur les prix, mais c’est excessif !! Pour grimper jusqu’au sommet c’est minimum 250 € !
Bon oui on passe une nuit dans le refuge, mais quand même !
Du coup nous décidons d’y aller par nos propres moyens, et de grimper jusqu’au refuge, d’où commence le glacier.
Le bus de 50cents nous emmène à l’entrée du parc. Mais pas possible d’y aller a pied, c’est beaucoup plus loin que ce qu’on nous avait raconté (encore une fois…).
Des pick-up sont à l’entrée, et attentent justement l’arrivée de gens comme nous pour nous faire faire la balade : 40 $ par personne ! Quoi ?
Nous qui avons passé 5 mois dans les pays où tout est peu cher, ça fait mal d’entendre ces prix là. Nous essayons alors de négocier.
Après une dure négociation, il nous propose donc de nous emmener jusqu’à la lagune seulement, au pied du volcan, pour 25$ à deux.
Vu le temps, nous acceptons, car de toute façon le volcan est très couvert, et nous ne risquons pas de voir grand chose.
Cependant, nous n’avons que 20$ sur nous (réellement, ce n’est pas une astuce de négociation comme vous avez pu le voir ici) ! Et il nous faut garder 1$ pour le bus de retour…
Concrètement il ne nous reste donc plus que 19 $, pour payer les 28 annoncés !
Mais notre charme étant au top niveau, nous faisons des beaux sourires et complimentons notre chauffeur, nous le faisons rire, et il fini par accepter nos 19 $ !
Youpi ! C’est parti, nous montons dans la voiture pour une petite balade sous la pluie ou presque ^^
Premier arrêt, un petit musée qui donne deux trois explication sur le volcan, mais rien de très folichons.
Ensuite, nous nous dirigeons donc vers la lagune, espérant quand même que le ciel se découvre un petit peu pour apercevoir le Cotopaxi !
Arrivée à la lagune, le ciel est toujours bien gris, il pluviote même un peu, et nous le voyons pas du tout…
Tant pis, nous sortons quand même du véhicule pour aller faire le tour de la lagune en marchant tranquillement, et en appréciant le calme de l’endroit.
40 minutes de marche pour en faire le tour, et nous remontons dans la voiture pour retourner prendre le bus.
Petite chance pour terminer notre journée, puisqu’il y a un petit festival ce soir avec des militaires qui jouent de la musique, et un beau feu d’artifice juste au dessus de l’église de la place !
QUITO
À Quito, c’est Veronica, la petite fille de Selva qui nous accueil ! Décidement, la famille Briceno est formidable !
Veronica nous accueil comme si elle nous connaissait depuis toujours !
Elle nous donne un plan de la ville, et nous explique quoi faire. Malheureusement elle travaille tous les jours, et nous pourrons la voir que le soir.
LE CENTRE HISTORIQUE
C’est donc parti en direction du centre historique et de toutes ces églises !
La Basilica Del Voto, autrement dit la basilique des voûtes ! Et pourquoi ce nom ? Il suffit de monter sous les toits pour comprendre !
Et oui, dans cette basilique il est possible, pour 2$ par personne, de monter sous les toits ! Et de là haut, la vue sur la ville est incroyable ! Nous avons l’impression d’être dans le Bossu de Notre Dame ! Si vous passez par Quito, vous êtes obligé d’aller découvrir cette basilique. Elle est splendide !!
LA MITAD DEL MUNDO
Nous partons ensuite pour une demi journée afin d’aller marcher sur la moitié du monde ! Et oui, c’est au nord de la ville de Quito que se trouve celle de La Mitad Del Mundo, la ville de la moitié du monde !
Pourquoi ce nom ? Tout simplement parce que cette ville se trouve sur la ligne de l’équateur !
Pour marquer cette différence nord/sud, une ligne a été tracée sur le sol, d’un côté nous sommes au Sud, et de l’autre au Nord !
Tout un mini village a été créé autour de ce point spécial, ce qui gâche encore une fois l’authenticité de la chose…. Mais bon, business is business !
Quelques jours tranquilles à Quito, et nous voilà dans l’avion qui nous emmène au paradis : les Galapagos !
À très vite pour de nouvelles aventures
Allan & Camille
